Du 5 au 25 mars dernier, Madagascar a recensé 68 personnes décédées suite au coronavirus. Ces statistiques demeurent alarmantes par rapport à la première vague dont les chiffres n’ont explosé qu’au mois de juillet 2020. Si au début de ce mois de mars, seuls deux ou trois patients - victimes du syndrome de détresse respiratoire aiguë - ont été emportés par cette maladie, le bilan s’alourdit ces derniers temps, faisant un total de 378 morts depuis le début de cette épidémie.
Le Centre de commandement opérationnel - Covid-19 Ivato a commencé à répertorier plus de cinq morts en 24 heures. Rien que ces sept derniers jours, 38 porteurs du coronavirus ont rendu l’âme après avoir souffert d’une difficulté respiratoire intense. Et neuf parmi ces décès ont été annoncés hier lors du rapport récapitulatif quotidien programmé par le CCO - Covid-19 à la Télévision Malagasy. Quatre victimes ont suivi le traitement dans la Région de Boeny. Trois autres ont été hospitalisées dans les Régions d’Atsinanana, Analamanga et Analanjirofo. Ces Régions ont recensé respectivement un mort lié au coronavirus.
Outre le développement des formes graves, la principale cause de ces décès est le retard au niveau de la prise de décision des malades pour consulter un médecin.
Par ailleurs, le dernier bilan en date du 25 mars dernier a comptabilisé 190 nouvelles contaminations au coronavirus. Et cela suite aux analyses GèneXpert et PCR réalisées sur 687 prélèvements. La Région d’Analamanga a recensé 78 nouveaux porteurs du virus. Diana a comptabilisé 22 individus infectés. Boeny en a déclaré 18 et Sava a recensé 16 personnes ayant contracté le coronavirus. Les cas confirmés restants sont localisés à Analanjirofo, Haute-Matsiatra, Vakinankaratra, Atsimo-Andrefana, Menabe, Ihorombe, Itasy et Sofia.
En ce qui concerne le nombre de cas positifs au cours de ces trois dernières semaines, 2 366 patients ont été enregistrés, ce qui fait un total de 23 230 cas confirmés depuis le 23 mars 2020. Aux dernières nouvelles, 89 patients ont recouvré la santé dont la majorité d’entre eux ont suivi un traitement dans la Région d’Analamanga.
K.R.